À garder à l’œil :

  • Préjugés / stéréotypes
  • Responsabilité individuelle >< collective
    -> stop pauvreté
    -> logements de qualité
  • Privatisation / libéralisation énergie : système illisible
  • Précarisation => différents statuts => concurrence organisée
  • Pièges à l’emploi, travail + pauvreté
  • Masse critique à atteindre : intérêt du rapport de Force


À
faire :

  • 17/10, journée internationale du refus de la misère : mobiliser, sensibiliser
  • Cercles d’amis : mettre la question sur la table
  • Débat / rencontre avec des producteurs d’énergie.
  • Vulgariser et informer toutes et tous
    -> sur base du concret
    -> pour démonter les préjugés
  • Tiers payant : à débattre
  • Tarification carbone : à débattre
  • Ponts entre organisations environnementales et de lutte contre la pauvreté pour viser la transversalité des mesures concernant le climat et les renouvelables
  • Information et sensibilisation sur la réalité de la précarité énergétique et contre les préjugés
    Analyse d’impact des mesures prises et mises en place
  • Le dialogue formel n’est pas un frein à l’efficacité politique ! Ex. en Flandres : GT participatifs
  • Le droit à l’énergie et à l’efficacité énergétique doit être intégré dans la Constitution

Lorsqu’il s’agit de l’énergie, nous avons tous la volonté de changer nos comportements pour aider la planète mains nous n’avons pas tous accès aux mêmes choix.

Pour de nombreuses personnes qui vivent la pauvreté, l’accès à l’énergie est contrôlé par un compteur à budget (photo) qui n’assure parfois même pas de livraison minimale d’électricité. Alors que l’énergie est aujourd’hui indispensable à la vie quotidienne, inscrire l’accès à l’énergie dans la Constitution Belge assurerait une sécurité et l’implication active des autorités. (Baisser la TVA de 21% à 6% pour la consommation vitale permettrait aussi un meilleur accès).

Au sujet de l’énergie, il est important d’investir dans la transition et de ne pas s’appuyer sur les énergies fossiles. Mais avant de taxer les véhicules et pratiques polluantes, il est nécessaire de rendre accessible à tous les pratiques non-polluantes. Des primes pour les personnes précarisées basées sur une redistribution forfaitaire de la taxe carbone permettraient d’équilibrer les ressources de chacun.

Cela rejoint l’idée centrale d’impliquer les associations de lutte contre la pauvreté dans la question climatique. Le développement ne sera pas vraiment durable s’il n’offre pas de volet social.

Les participants à l’atelier ont retenu quelques pistes d’actions pour garantir un accès à l’énergie pour tous. Il faut tout d’abord rassembler les politiques énergétiques et celles du logement.  Ces deux thématiques sont entrecroisées et bénéficieraient l’une de l’autre.

Il peut être aussi pertinent de se concentrer sur le levier juridique. En particulier sur les jurisprudences qui ont interdit les coupures d’eau dans le passé ou encore l’article 23 de la Constitution qui mentionne un logement décent.

Finalement, l’attention s’est portée sur la responsabilité collective. Si les personnes en situation de pauvreté sont souvent pointées du doigt pour leur mauvaise consommation, elles n’en sont pas les seules responsables. La libéralisation du marché de l’énergie, notamment, a été mentionnée comme un facteur dégradant de l’accès à tous.