A garder à l’œil :

  • Parfois il n’y a pas de locataires dans les CCLP (comités consultatifs des locataires et des propriétaires)
  • la philanthropie privée

A faire :

  • Pouvoir porter plainte quand on n’a pas de logement : ex. loi en France, droit du logement opposable, bien contre les expulsions
  • Suppression du statut de cohabitant
  • Ne pas punir la débrouille et la solidarité
  • Aide du relogement avant l’expulsion
  • Engager une discussion politique pour un logement durable et accessible à tou.tes (surtout aux plus pauvres)
  • Plus de logement sociaux
  • Participation des 1ers concernés dans les lieux de concertation
  • Faire des interpellations coordonnées sur les différents aspects du logement (vidéo, etc.)


L’accès à un logement décent est indispensable pour garantir une bonne santé physique et mentale. Cependant cet accès, et le droit au logement en général, est de plus en plus conditionné et surveillé.

Le statut de cohabitant met à mal la solidarité entre les personnes. Le nombre de logements vides, notamment à Bruxelles, paraît indécent face au nombre de personnes qui auraient besoin d’être logées. Et les relations entre les travailleurs sociaux et les locataires de logements sociaux sont, au mieux, inégalitaires, au pire, dénuées d’humanité.

L’accès à un logement décent est également lié à de nombreuses autres problématiques. Notamment celle du placement des enfants, de la visite d’enfants placés ou encore celle de l’énergie.

Alors que les personnes en situation de pauvreté ont déjà plus tendance à limiter les dépenses énergétiques, des logements insalubres ou mal isolés sont aussi plus gourmands en énergie. Ce cercle vicieux amène souvent ces personnes à ne pas se chauffer ou à calculer la moindre dépense. Se rajoutant ainsi une charge mentale supplémentaire.

Mais des logements mal isolés sont aussi plus polluants. C’est pourquoi la rénovation des bâtiments est un point central dans la question du logement durable. Il faut cependant empêcher qu’une hausse des loyers en découle, sinon ces logements sont rendus inaccessibles à des personnes plus précaires.