À garder à l’œil :

  • Quel type d’emploi on crée
  • Attention aux politiques d’exclusion et d’exploitation
  • Garder un statut d’humain habitant de la terre

À faire :

  • Changer la société nous-mêmes
  • Empêcher :
    • Les pratiques toxiques
    • Le travail au noir, les pratiques illégales
  • Partir des expériences existantes de coopération dans les territoires, de travail respectueux –> Transformer les oasis en archipels
  • Légaliser les sans-papiers, ne pas lier l’accès aux papiers à l’emploi

Le travail permet d’avoir accès à un revenu qui permet de subvenir à ses besoins et à ceux de personnes à charge. Cependant plusieurs facteurs font que celui-ci peut être plus difficile à trouver ou à garder, en particulier pour les personnes en situation de pauvreté.

Il est parfois difficile d’avoir accès à un moyen de transport fiable, notamment dans les zones rurales où les transports en commun sont moins présents.

La question du travail au noir est aussi centrale. Certaines personnes ne peuvent pas se permettre de le refuser par peur d’être licenciées et de perdre ainsi leur seule source de revenus. Cependant, ce type de travail n’assure pas de sécurité lors d’accidents du travail ou de chômage.

Pour les personnes ayant suivi un cursus dans une école spécialisée, les perspectives de travail sont aussi amoindries et poussent à accepter des emplois moins stables.

C’est aussi le cas des personnes sans-papiers qui peuvent se retrouver à accepter des emplois non déclarés et à la limite de l’exploitation. Ce problème rejoint celui du cercle vicieux administratif. En effet, il faut être domicilié pour signer un contrat mais les communes demandent un contrat pour être domicilié.

La question du travail est centrale dans notre économie. Cette même économie qui décide finalement des politiques mondiales. Les personnes pauvres et le plus en difficulté sont finalement celles à qui l’on offre les emplois les moins stables financièrement et juridiquement. C’est pourquoi il est important d’exiger la légalité dans le travail et d’être plus virulent pour condamner les pratiques non-dignes et illégales.

Les Territoires Zéro Chômeurs de Longue Durée initiés en France, ont fait l’objet d’un débat. Plusieurs s’en méfient car en Belgique on voit l’enthousiasme de décideurs pour ce projet mais le but est de lier les besoins des personnes (les travailleurs) aux besoins des territoires. Il est important de penser le travail (compétences et capacités) avant l’emploi, contrairement à ce qui a pu être mis en place en France.

Il s’agit de soutenir les initiatives locales qui respectent les travailleurs et permettent petit à petit de sortir de la pauvreté, dans une logique de coopération. Et de pointer l’importance d’un emploi qui a du sens : environnement, logement, mobilité ou encore l’alimentation durable.

Commençons par identifier ce qui se fait déjà et qui réussit pour ainsi éviter de lancer des innovations qui pourraient laisser les plus fragiles derrière.