Ce “regard des plus pauvres sur le Projet Individualisé d’Intégration Sociale” parcourt l’histoire des politiques successives qui érodent les solidarités et organisent des pratiques répressives depuis 20 ans. Depuis la réforme Onckelinx de 1993 en passant par celle de Vandelanotte en 2002, nous voilà en 2016 avec encore plus de conditions à remplir pour avoir droit à l’aide sociale… On est bien loin du leitmotiv de l’Agenda 2030 de l’ONU, “ne laisser personne de côté”!


courrier_piis_-_definitif_1_.pdf Analyse de LST sur le PIIS, “projet individualisé d’intégration sociale”, publié à l’occasion de la chaîne humaine organisée à Bruxelles ce lundi 25 avril par les Acteurs des Temps Présents entre l’ambassade du Panama (paradis fiscal s’il en est) et le CPAS d’Ixelles.

Les Acteurs des Temps Présents et le Réseau Wallon deLutte contre la Pauvreté entendaient ainsi dénoncer la politique anti-fraude sociale du gouvernement fédéral qui ferme les yeux sur l’évasion fiscale. Or l’évitement fiscal par les plus riches empêche une répartition équitable des ressources et creuse toujours plus avant les inégalités, tout en privant l’Etat, victime consentante, de ses moyens d’action.

Conséquence : des dégâts sociaux que dénonce depuis 20 ans Lutte Solidarité Travail à l’occasion des différentes réformes de l’aide sociale. Au lieu de criminaliser les plus pauvres, c’est du côté des plus riches qu’il faudrait aller voir pour assurer la justice fiscale et sociale!
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