Cancun, décembre 2010 : la société civile belge compte dans ses rangs Brigitte Gloire (Oxfam Solidarité), Cécile de Schoutheete (Inter-Environnement Wallonie), Thomas Eraly (Conseil de la Jeunesse), et Véronique Rigot du CNCD. De retour à Bruxelles, chacun-e s’exprime sur le multilatéralisme comme mode de gouvernance mondiale. « Comment gérer autrement un problème global comme le climat ? Seul le processus onusien (un pays, une voix), garantit l’équité. Mais c’est beaucoup trop lent car le consensus, c’est compliqué. Chaque pays vient avec ses intérêts particuliers, il faut encore faire un saut dans les mentalités pour dépasser cela. A Copenhague, on voulait un accord global ambitieux, ce fut l’échec… A Cancun, à l’inverse, on a construit pas à pas. Certains pays s’engagent, d’autres bloquent, le rôle de la société civile est donc important pour faire pression sur nos gouvernements, y compris dans les pays en développement dont les élites font peu de cas des usagers des forêts, des paysans, des pêcheurs… On va donc batailler ferme avant la prochaine conférence des parties à Durban : l’Europe doit s’engager pour réduire de 30 % ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2020 ! »
Cfr le compte-rendu de l’échange croisé « Debriefing Cancun » sur www.associations21.org