Le 24 septembre 2021, nous étions plus de 100 à l’auditoire Montesquieu de Louvain-la-Neuve, pour le forum final d’ODD, modes d’emploi. Echo des différentes interventions et liens utiles (d’autres liens seront ajoutés par la suite). Quelques images.

Rappel des intentions

Les Objectifs de Développement Durable de l’Agenda 2030 de l’ONU (ODD) peuvent faire l’objet de différents « modes d’emploi« .

Associations 21, ses membres et partenaires ont cheminé ensemble sur ce thème en 2021, dans le but de :

  • Remobiliser la société civile pour les mettre en œuvre, en se les réappropriant afin de les rendre plus utiles, praticables et en résonance avec nos préoccupations et revendications.
  • Valoriser et échanger nos expertises sur les différents « modes d’emploi » des ODD.
  • Nourrir les plaidoyers de la société civile et les adresser aux responsables politiques
  • Rappeler à cette occasion les travaux du forum Durabilité et pauvreté de 2020, et ceux du forum associations-académiques, « Recherches en transition.S » de 2019.

3 forum thématiques ont été fixés entre juin et septembre 2021 : sur l’économie le 29 juin, sur la santé et l’éducation le 6 juillet, et sur l’agroécologie le 4 septembre. Les résultats de ces travaux ont fait l’objet d’une publication, Objectifs de développement durable, constats et recommandations 2021.

Ces travaux ont été présentés lors du forum final ODD, modes d’emploi, à l’occasion du Festival Maintenant.

Questions en tension

Lors des forums thématiques, outre les constats et recommandations reprises dans ces pages, des questions en tension ont émergé, que nous aimerions approfondir à plus long terme avec des partenaires académiques dans le cadre de recherches transdisciplinaires :

  1. Les Territoires Zéro Chômeurs de Longue Durée : comment les co-construire avec les publics concernés, sans dévoiement du concept par les institutions ? En gardant le cap sur les buts poursuivis ?
  2. La construction rapide et urgente de logements, en tension avec l’importance de mieux en mieux reconnue de la nature, et l’évolution de notre rapport au vivant. Les inondations ont encore accentué ce dilemme.
  3. La croissance v/s la subsistance ou la suffisance, la nécessité de faire remonter jusqu’au niveau international une réécriture de l’ODD 8… Et celle de limiter la richesse (le débat correspondant sur les indicateurs a été développé dans ces pages).
  4. La participation : quels sont ses buts et comment s’assurer de les atteindre ? Vu le constat que souvent, les processus participatifs sont des « alibis », pour justifier des décisions déjà prises. Et vu la difficulté de faire entendre la parole des personnes les plus précaires, ou celle des jeunes créatifs et visionnaires.
  5. Communication sur le climat ou la perte de biodiversité : d’une part, on ne peut pas vivre en alerte permanente, au risque d’y perdre notre santé mentale. D’autre part, on est face à d’énormes enjeux qui nous obligent à sortir du déni.
  6. Agroécologie : comment garantir le droit et l’accès d’une part à une alimentation de qualité et d’autre part à un revenu digne aux producteurs ?

Séance académique

Au forum final du 24 septembre, des binômes d’acteurs académiques et associatifs ont été invités à lancer la réflexion sur ces questions. Aucun engagement n’a été pris formellement de mener de concert des recherches transdisciplinaires sur ces thèmes, mais de facto, chercheurs et associations collaborent déjà, parfois depuis longtemps. Ces interventions ont pu mettre cet acquis en exergue.

L’enjeu de la participation a été choisi comme fil rouge de cette séance académique :comment passer de la participation alibi à la co-construction transdisciplinaire ? Présentation. Grégoire Wallenborn (ULB) et Agathe Osinski (UCLouvain, ATD Quart Monde) ont pointé l’importance de s’accorder avant toute démarche participative sur ses buts et sur l’exigence de formes de participation rigoureuses où les rapports de pouvoir sont clairement établis et pris en compte, et aboutissant à des co-décisions.

Selon Agathe Osinski, qui a fait une thèse en immersion avec ATD Quart Monde, nous n’arrivons pas à la table de la participation avec les mêmes capacités. Il faut aplanir les relations de pouvoir, en tout cas éviter de les reproduire. Il existe une panoplie d’outils pour ce faire : croisement des savoirs, photolangage, théâtre forum…

Grégoire Wallenborn constate qu’il y a énormément de demandes pour des recherches qui ne sont pas financées ou pas finançables. Parmi les recherches transdisciplinaires financées en RBC par Innoviris, où les destinataires de la recherche sont parties prenantes, parfois, une fois le projet terminé, ça coince, par impossibilité de transformer les institutions existantes. Il faut donc prendre en compte le défi et l’exigence que les résultats soient traduits en décisions politiques.

L’expérience française des Territoires zéro chômeur de longue durée (TZCLD) a été présentée par Antoine Scaillet d’ATD Quart Monde et Julien Charles (UCLouvain, CESEP). Antoine Scaillet rappelle que les chômeurs de longue durée sont privés durablement d’emploi à cause de la marchandisation du travail. Développer en Belgique ces TZCLD, OK, à condition de résister à l’urgence et de partir des mobilisations locales, d’identifier les besoins des micro-territoires.

Julien Charles distingue ce projet des TZCLD des politiques de remise à l’emploi. Attention à ce piège, le coût des TZCLD est plus élevé que ce que les Français en disent. Mais potentiellement, ils favorisent la démocratie. C’est ce qu’il a détaillé dans une étude récente pour Actiris. Julien Charles avait déjà publié en 2020 Les territoires zéro chômeur de longue durée en Belgique : 20 conditions pour une appropriation réussie, avec Elise Dermine et Paul Hermant. Il fait aussi le lien avec le Manifeste Travail d’Isabelle Ferreras, Julie Battilana et Dominique Méda (publié en octobre 2020), visant à démocratiser, démarchandiser et dépolluer le travail. A noter également, le manifeste des Actrices et Acteurs des Temps Présents, « pays dans un pays ».

La tension logement/nature fut débattue par Jacques Teller, professeur d’urbanisme et d’aménagement du territoire à l’ULiège et Hélène Ancion, auteure du dossier Stop Béton d’IEW. Cette injonction évocatrice est devenue le nom d’une politique de la Wallonie où 13 km² de sol sont consommés chaque année. Jacques Teller nous rappelle l’objectif : réduire ce chiffre de moitié d’ici 2025 et arriver à zéro en 2050. Dans un cycle ainsi fermé, resteront les friches, ou les compensations (si l’on artificialise ici, il faudra désartificialiser là). Mais comment transférer des droits d’utilisation du sol d’un lieu à un autre, quand dans le plan de secteur, les droits sont vissés aux parcelles ? Les villes font face à une injonction contradictoire : densifier et laisser plus de place à la nature… En tout cas, les restrictions d’espace ont immanquablement une répercussion sur les prix et l’auto-promotion chère aux Belges va devenir  difficile. Certes, il convient de mobiliser les logements vacants, mais les rénovations nécessaires pour en faire du logement de qualité peut être très importants. Il convient d’intégrer les facteurs de coût et de délais dans la réflexion sur le potentiel de logements vacants effectivement mobilisable.

Pour Hélène Ancion, les chiffres et les analyses, on les a, le temps est venu d’opérationnaliser: en  mobilisant des logements inoccupés, par des aides à la rénovation, y compris pour les locataires, en assurant l’accès à un espace vert ou de plein air, même limité comme un balcon… Attention de ne pas confondre “besoin de logements” et “besoin de bâtiments”, il y a assez de villas sous-utilisées à diviser! Texte de son intervention.

Sur la communication sur le climat et la biodiversité, nous avons entendu Nicolas Dendoncker, géographe de l’UNamur et Nadège Carlier, doctorante en sciences politiques à l’UCLouvain mais aussi déléguée Climat du Forum des Jeunes. Comment construire des collaborations transdisciplinaires face à l’échec relatif des communications opérées depuis 25 ans sur le climat et la biodiversité ? Pour Nicolas Dendoncker, pour être efficace, une communication doit être pertinente, crédible et légitime. Pour l’heure, la biodiversité est largement ignorée. Pourtant, climat et biodiversité sont deux pendants d’une même crise : la sécheresse influence la biodiversité. La déforestation influence le climat… Tout est lié. Attention aux mesures contreproductives à cause d’une analyse en silo ! Les compensations peuvent démotiver la conservation de la nature… La difficulté, c’est la culture hégémonique occidentale, anthropocentriste et hiérarchique séparant humain et nature, vue comme utilitaire. Le droit de propriété sur les ressources engendre de l’accaparement. On peut doter de droit des éléments non humains, est-ce légitime qu’une forêt soit privée ? Sa présentation.

Nadège Carlier examine cette question de la légitimité : actuellement la communication environnementale s’adresse aux individus de la classe moyenne blanche. On s’attaque à ce qui est visible, ex. les déchets. Mais certaines choses moins visibles sont peut-être plus nocives : comme certains placements financiers dans des activités polluantes. Les plus précaires sont moins responsables des changements climatiques, mais plus pointés du doigt. Finalement, la communication légitime doit se traduire en résultats….

Séance politique

En début de deuxième partie, Antoinette Brouyaux (Associations 21) a accueilli les deux ministres nous ayant rejoint·es au forum, avec un origami aux couleurs des ODD ayant fait l’objet de forums thématiques :

  • Celui de la santé (ODD 3) pour Alain Maron, Ministre chargé de la Transition climatique, de l’Environnement, de l’Energie et de la Démocratie participative au sein du gouvernement bruxellois, aussi chargé de la santé et de l’action sociale au sein de la COCOF ;
  • Celui de l’économie (ODD 8) à Zakia Khattabi, Ministre fédérale du Climat, de l’Environnement du Développement Durable et du Green Deal.

Zakia Khattabi a apprécié la définition que nous avons reprise du Brussels Donut pour réécrire le sous-titre de l’ODD 8 : plutôt que « promouvoir une croissance économique soutenue, partagée et durable, le plein emploi productif et un travail décent pour tous », nous proposons : « Promouvoir une subsistance économique de l’humanité qui octroie à chaque humain les moyens suffisants pour son bien-être et assure à chacun·e l’opportunité d’un emploi décent ou d’une activité non rémunérée reconnue ». A noter : la disparition des termes croissance et productivité.

 

Les constats et recommandations du cycle ODD, modes d’emploi aux politiques :

  • Plafonner / redistribuer : c’est le modèle de la Donut Economy de Kate Raworth, décliné en RBC avec Brussels Donut, présenté lors d’un atelier du SDG Forum Belgium le 05/10/21.
  • Décloisonner: une nécessité qui apparaît particulièrement entre les métiers du social e de la santé
  • Ré-humaniser: une demande forte de retour au présentiel, au téléphone, qui manquent beaucoup suite aux confinements
  • Transformer la PAC en PAAC, soutenir l’agroécologie
  • Subsidiarité active: soutenir les initiatives citoyennes
  • Droit au logement: contrer la spéculation, développer les alternatives !
  • Communs : démarchandiser des ressources comme l’eau, l’air, le vivant de manière générale.

Sandra Godeau (Associations 21) a expliqué la démarche de l’outil d’animation Cap 2030 qui permet aux citoyen·nes comme aux groupes et aux associations d’évaluer ou de concevoir des actions ou des projets concrets en utilisant les 17 Objectifs de Développement Durable.

L’outil créé au sein d’Associations 21 en 2018, connaît une belle expansion actuellement. Il a fait l’objet d’une animation éclair à l’accueil de notre forum.

La parole aux personnes sinistrées et à celles qui les aident

Avant de céder la parole aux politiques, Antoinette Brouyaux souligne le fait que, chacun·e étant accaparé·e par ses tâches et son programme à réaliser, il nous est difficile de faire de la place à l’imprévu. C’est pourtant ce que nous avons décidé de faire ce 24 septembre, ce qui a, inévitablement, bousculé le programme, mais cela était nécessaire : entre notre programmation du cycle ODD, modes d’emploi et ce forum, il y a eu les inondations en Wallonie, et le constat que l’aide bénévole et spontanée s’est avérée indispensable. D’où cette « carte blanche orale » proposée à :

  • Bernadette Leemans, écoconseillère de l’asbl Les Fougères et sinistrée de Chaudfontaine, qui nous a parlé de son vécu de l’inondation : une leçon d’humilité face aux forces de la nature et la nécessité de se préparer à l’imprévisible, en ouvrant notre imaginaire. Ici sa présentation PPT, on peut aussi écouter son intervention sur le podium de la Coalition Climat le 10 octobre dernier, après la Marche pour le Climat à Bruxelles (minute 6:15).
  • Charlotte Mathelart, qui a créé, fin juillet, avec d’autres bénévoles, un collectif des collectifs, Citizens Can. Ce réseau a entrepris des contacts avec le commissariat wallon à la reconstruction, le SPF Intérieur, la Croix Rouge et Assuralia. Mais le fossé reste béant entre les sinistrés et bénévoles sur le terrain d’une part (plus de 80 groupes Facebook sont toujours actifs) et les « grosses légumes » d’autre part, tout comme le déni collectif. La coordination des mouvements citoyens est laborieuse mais nécessaire. Il faut plus d’entraide entre les organes officiels et les bénévoles.

La parole aux ministres

Sylvie Meekers d’IEW et Rebecca Thissen du CNCD-11.11.11 interrogent les ministres :

Sur les politiques climatiques :

Zakia Khattabi salue les interventions de Bernadette Leemans et Charlotte Mathelart, et relève qu’en effet, on n’était pas prêts pour l’adaptation aux changements climatiques. « En tant que militante écologiste, dit-elle, moi et d’autres, nous n’avons pas voulu penser l’adaptation, c’eut été admettre l’échec des politiques de mitigation climatique ». Ces inondations de juillet dernier sont un déclencheur mais malgré tout, on reste dans le Business as usual. Maintenant, le gouvernement fédéral va investir pour améliorer la gestion de crise, un OCAM du climat est prévu.

Alain Maron rappelle que depuis deux ans, nous sommes confrontés à deux types d’événements auxquels on ne s’était pas préparés : la pandémie de Covid 19 et les inondations. En effet, ce n’était pas dans nos cerveaux de prévoir l’imprévisible. Sa collègue Céline Tellier (empêchée ce 24/09) prépare un congrès Résilience : il s’agit d’intégrer ce qui n’est pas intégré actuellement. Les pluies de juillet ont été un fameux test aussi pour Bruxelles : le canal a fait office de bassin d’orage. Mais s’il avait plu sur Bruxelles autant que sur Eupen, il aurait peut-être débordé ! Les administrations travaillent sur ces constats, des plans d’adaptation sont en cours : le maillage bleu et vert qui se développe depuis 15 ans, la perméabilisation des cours d’école…

Gérer l’imprévu force l’agileté : à priori, les administrations ne sont pas agiles. Mais la pandémie et les inondations les ont fait sortir complètement de leur cadre : des fonctionnaires endossent, eux aussi, des tâches non prévues. Les pouvoirs publics ne sont pas tout puissants. D’où l’importance des associations, des collectifs… Comment améliorer ce type d’alliance ? C’est ce à quoi nous devons œuvrer désormais.

Sur la participation :

Zakia Khattabi travaille beaucoup avec les organes consultatifs intermédiaires comme le Conseil Fédéral de Développement Durable. La participation citoyenne est un enjeu crucial, mais il ne faut pas s’attendre à ce que les citoyens s’accordent sur ce qu’on aimerait leur faire dire. On a pu l’éprouver avec le G1000. Et en France, les citoyens ayant participé à la Convention Citoyenne avec le président Macron, étaient moins déçus des résultats du processus, que ceux qui n’avaient pas participé ! En 2022, elle organisera des tables climat. Il faut ouvrir portes et fenêtres, démocratiser !

Alain Maron pointe le danger de l’entre-soi participatif, dans une ville comme Bruxelles, si duale. Sa compétence de démocratie participative n’existait pas auparavant. Un service de la participation est en train de se monter. Il proposera une boîte à outils. En tout cas, la RBC aide les citoyen·nes qui ont de l’énergie, ex. avec le programme Inspirons le quartier, mené avec Natagora. Cela dit, les processus participatifs sont difficiles à cadrer : quelle méthode est pertinente ? Cela dépend des situations, il n’y a pas de recette miracle…

Dans le domaine social et de la santé, on attache beaucoup d’importance aux actions qui partent du terrain, qui sont transversales, cf. les contrats locaux social-santé, qui identifient les besoins des populations, avec elles, ainsi que les ressources dans le quartier. Il y a des moyens du Covid dégagés pour cela. Cela nécessite beaucoup de temps et d’énergie. Il faut une vraie volonté, perdurer, évaluer, innover, s’adapter aux évolutions constantes… Décloisonner relève de la responsabilité de toutes les parties!

Sur les indicateurs :

Zakia Khattabi signale que le Plan Fédéral de Développement Durable est sur le point d’être adopté par le Gouvernement Fédéral (entretemps, celui-ci a été approuvé et publié). Alain Maron constate, tout comme elle, des blocages culturels sur les contraintes liées à la durabilité : elles ne sont pas encore admises, même si elles n’ont rien de révolutionnaire. Il n’y a pas d’opposition sur le fond mais parfois simplement sur les mots, comme le « donut »… Au demeurant, on voit dans le monde économique que les business plans évoluent. Alain Maron évoque aussi les politiques alimentaires et agricoles et lance un appel aux académiques : celles et ceux-ci le sollicitent moins que les associations ! Bienvenue dans son cabinet !

Conclusions finales

Marthe Nyssens, Prorectrice « Transition et Société » de l’UCLouvain, pointe la dimension systémique des ODD : pour aborder cette complexité, il faut de la recherche disciplinaire, interdisciplinaire (entre les différents secteurs de l’université) et transdisciplinaire : entre chercheuses, chercheurs et acteurs sociaux, mouvements citoyens, entreprises. Le dialogue est important pour penser l’avenir avec lucidité par rapport à l’urgence et aux verrous, pour imaginer le futur. Les alliances, c’est facile à dire, difficile à faire. Quelle gouvernance de celles-ci ? Quels processus ? L’UCLouvain vient d’adopter un plan en trois dimensions, articulées entre elles :

  • L’enseignement
  • La recherche
  • La transformation des campus.

Le 26 novembre 2021, le colloque Transition et développement durable visera à créer une communauté de pratiques transdisciplinaires, au sein de l’UCLouvain. Cette université entend atteindre la neutralité carbone en 2035 : des living labs sont prévus dans différents domaines : énergie, biodiversité, santé, alimentation… Affaire à suivre !

Remerciements, liens, partenaires

L’équipe d’Associations 21 remercie chaleureusement toutes les personnes et les organisations qui ont participé au forum final ODD, modes d’emploi, du côté des intervenant·es comme du public qui, c’est un fait, n’a quasiment pas eu la parole. Le programme était en effet trop chargé pour permettre à toutes les personnes qui le souhaitaient, de s’exprimer. Nous vous prions de nous en excuser et vous tiendrons au courant des suites, via des updates sur cette page et des infos dans notre newsletter mensuelle, Les Brèves. Lien vers la vidéo. Un enregistrement audio de l’après-midi est disponible si vous souhaitez reprendre le détail de certains propos.

ODD, modes d’emploi a été mené de concert avec les organisations suivantes et avec le soutien de la Wallonie et de l’Institut Fédéral pour un développement Durable:

 

 

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